Ah le mensonge… Toute une drogue, quoi! Une fois que l’on ment, impossible d’arrêter. Pour plusieurs, mentir est la solution parfaite pour éviter un drame. Le mensonge le plus populaire? « Ooops désolé, je n’ai pas vu ton message. » Parce que toi, l’accro au téléphone, as soudainement raté une notification? Impossible. Surtout quand c’est ta mère qui écrit en majuscules.
Bref, mentir est devenu une pratique quotidienne. Certains sont des amateurs, d’autres des professionnels. Et puis, il y a les enfants… Les enfants sont des génies du mensonge. Dès que leurs petites bouches ont commencé à articuler des mots, ils entrent dans un domaine où même les plus grands experts en psychologie n’ont pas de réponse : le théâtre du mensonge.
Imaginez la scène : un enfant entre dans la cuisine avec du chocolat de la tête au pied. On lui demande curieusement : Qui a mangé le dernier morceau de gâteau?
D’un air sérieux et sans hésitation : C’est le chat.
Ah oui, bien sûr. Le chat de 15 ans, athlète olympique de saut en hauteur, qui a soudainement appris à ouvrir le frigo, prendre le morceau de gâteau et s’essuyer la moustache après son crime. Bel essai, Petit Jean, mais ton alibi a des trous. Évidemment, les enfants ne sont pas de très bons menteurs, mais ils sont déterminés. Et nous, en tant qu’adulte, on fait semblant de les croire parce que, franchement, c’est trop mignon.
Un jour, j’ai découvert que mentir pouvait m’éviter des discours de 30 min de mon père… Sauf que petit détail, mon père est policier alors il connaît les signes d’un menteur. Au cours des années, j’ai calculé mes chances de me sortir d’un pétrin avec un mensonge : 3 %. Mais j’aime courir des risques, alors je mens. Surprise : 97 % du temps, ça finit mal.
Avec l’âge, les mensonges deviennent plus subtils et surtout plus réfléchis. On ne ment plus seulement pour éviter une punition, mais aussi pour éviter des disputes, protéger les sentiments des autres et éviter des ennuis. Ça s’appelle la Survie Sociale. Qui n’a jamais dit : « Oui, bien sûr que cette coiffure te va », alors qu’en réalité, la personne ressemble à un hérisson électrocuté?
Personne ne veut blesser son ami ni déclencher une bataille, alors nous avons tout simplement besoin de modifier la vérité. C’est comme du maquillage : on en met un peu et tout va bien, on en met trop et on ressemble à ma grande tente de 67 ans… Oof, non merci.
Mentir, que ce soit pour éviter une leçon morale que mon père me donne 5 fois par semaine ou pour sauver une amitié, cela fait partie de notre quotidien. Mais attention, un mensonge en entraîne un autre… Et encore un autre, jusqu’à ce qu’on ne retrouve pas la réalité de notre propre vie. Souvent, le plus grand menteur qu’on rencontre chaque jour… Ça peut être nous-mêmes..