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Superstition : Quand la croyance rencontre le hasard
Lauriève Sabourin, 12e année
École secondaire catholique Garneau
10 octobre 2024

Enfin, l’automne se fait sentir. Les arbres lentement se déshabillent de leur feuillage. Alors que l’Halloween approche à grands pas, j’ai voulu me tourner vers un sujet qui parle des chats noirs et des vendredis 13.

Nous sommes entourés de superstitions aussi farfelues l’une que l’autre, qui nous portent à croire que la chance existe vraiment. Tandis que jeter du sel derrière son épaule ou toucher du bois rassure les esprits agités, briser un miroir ou ouvrir un parapluie à l’intérieur peut procurer 7 ans de malheur. C’est facile de trouver les superstitions des autres étranges, car seules les nôtres sont coutumières.

Par contre, c’est évident; ces idées n’ont pas réellement un impact sur le futur… n’est-ce pas? En fait, il y a une certaine science derrière le concept de la superstition. Un groupe de scientifiques allemands s’est penché sur le sujet, en convoyant des gens à une joute de golf put-put.

Au premier groupe, on leur donnait une balle en leur disant simplement qu’elle avait été utilisée par tous les autres joueurs. Au deuxième, on leur donnait la balle en leur spécifiant qu’elle « s’était avérée porte-bonheur jusqu’à présent pour les autres joueurs ». Pourrait-on appeler cette procédure de la micro-manipulation? Probablement, mais les résultats sont prometteurs.

Le premier groupe avait une moyenne de 5 balles réussies au premier essai sur 10, et le deuxième groupe, ceux à qui on avait raconté une superstition placebo, une moyenne de 7 sur 10.

Pour pousser l’expérience plus loin, deux autres groupes avaient reçu le défi de résoudre une énigme sous chronométrage. À l’un des groupes, le chercheur avait souhaité simplement bon succès et à l’autre, le chercheur leur avait dit qu’il « croisait ses doigts » pour eux. La différence de temps entre les deux groupes était de plus de deux minutes, avec le groupe normal à 330 secondes, et le groupe superstitieux à 190 secondes.

On pourrait bel et bien dire que la superstition peut être utilisée à notre avantage dans plusieurs contextes de la vie.

Selon Stuart Wyse, professeur de psychologie au Connecticut College « Nous sommes conçus pour être superstitieux. (...) Si le jour où vous portez une cravate particulière, il vous arrive quelque chose de bien, comme une embauche ou une promotion, vous associerez cette cravate et cet événement. Il s’agit d’une corrélation émotionnelle. »

Le cerveau est fait ainsi. Il a besoin de faire des liens pour que tout ait du sens, même où parfois il n’y en a pas. Comme toujours, les émotions gagnent sur la raison, et pire encore, la mémoire sélective permet d’oublier les instants où le comportement superstitieux et le résultat n’étaient pas concordants.

Il y a donc bel et bien une raison soi-disant scientifique derrière un concept qui en est tout le contraire. Preuve que l’irréel et le réel peuvent souvent coexister en parfait équilibre.

 

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