Notre monde évolue constamment, surtout en matière de technologie. Mais jusqu’où s’inquiéter à savoir si cette évolution technologique met en danger notre jeunesse?
Certains soutiennent que la technologie permet le mûrissement indépendant, tandis que d’autres estiment qu’elle nuit au développement cognitif. À mon avis, ce débat met trop l’accent sur la technologie et pas assez sur l’essentiel : la santé des jeunes.
Ces derniers mois, un phénomène appelé les « Sephora kids » a déclenché une guerre sur Internet. Ceux-ci sont des enfants âgés de moins de dix ans qui infestent les magasins de beauté. Ils sont devenus la cible de haine des utilisateurs des réseaux sociaux.
Face au phénomène, des dermatologues ont commenté les dangers d’utiliser des acides forts sur une peau prépubère, se souciant du sort des jeunes. D’autres parties, non certifiées dans le domaine, blâment les parents, affirmant que c’est leur faute si leurs enfants ne sont pas éduqués sur les dangers liés à la consommation et aux normes de beauté. Les jeunes ont défendu leur position, affirmant qu’ils suivent innocemment ce qui est populaire, comme le faisaient les générations précédentes.
Les jeunes modernes ont un accès infini à l’information sur Internet, ce qui les expose aux aspects sombres du monde de l’actualité. Cette exposition à des contenus adultes les force à mûrir plus rapidement, entraînant souvent des problèmes psychologiques liés à l’anxiété au monde qui les attend.
Les lois et protocoles modernes visent à rendre le monde théoriquement plus sécuritaire aujourd’hui. Malgré ces promesses de sécurité accrue, les parents modernes sont plus stricts que jamais, imposant des routines plus structurées que celles des années 1980, même s’ils accordent une certaine liberté technologique à leurs enfants.
En fait, ces parents qui ont eux-mêmes profité d’une grande liberté inscrivent dorénavant leurs enfants à plusieurs activités parascolaires. Cette surcharge d’activités prescrites laisse peu de temps libre aux jeunes, les obligeant à développer un très grand sens de l’organisation dès l’âge de dix ans!
À l’opposé, cet horaire structuré fait en sorte que les jeunes vivent des événements marquants plus tard que les générations précédentes.
On pourrait conclure que les jeunes d’aujourd’hui mûrissent plus rapidement, mais perdent en même temps l’indépendance qui caractérisait leurs parents.
Devrions-nous instaurer des changements technologiques pour favoriser un mûrissement sain, comme limiter l’accès dès un certain âge? Mettre davantage l’accent sur une utilisation saine, en sensibilisant aux dangers de la désinformation et des standards de beauté irréalistes?
Les temps changent : nous évoluons constamment, tout comme nos avancées technologiques. Évidemment, les « Génération Alpha » vont grandir différemment des « Baby Boomers ».
Les générations sont divisées en fonction des avancées technologiques pour une raison. Nous devons mettre fin à cette guerre entre générations causée par nos modes de vie différents.